En bourse, on retrouve de nombreuses opérations qui correspondent aux achats d’actions par les investisseurs qui produisent une plus-value ou une moins-value. Parmi ces opérations de vente de titres, il y a la possibilité pour un trader d’effectuer des opérations spéculatives appelées communément vente à découvert (VAD). Dans l’hexagone, c’est une opération qui est régie par le Service de Règlement Différé (SRD).

 

Le principe de la vente à découvert

La vente à découvert est un processus de vente durant lequel un actif que l’on ne possède pas encore est commercialisé, et son prix négocié. Il faut tout de même s’assurer que l’actif sera en la possession du vendeur au moment de la livraison. Dans la plupart des cas, l’actif commercialisé durant ce processus est un titre, mais on peut également commercialiser des matières premières ou des devises.
Dans le cas où l’actif perd de sa valeur après l’opération, le vendeur peut racheter l’actif au prix de vente initial et en tirer ainsi une plus-value. Par contre, si la valeur de l’actif augmente, le vendeur court des risques énormes de perdre de l’argent, alors que l’acheteur ne peut pas perdre plus que ce qu’il a dépensé pour l’achat. Le vendeur jouit d’une position dite courte pendant que le détenteur du titre jouit d’une position dite longue.

 

Avantages de l’opération vente à découvert

La vente à découvert permet à un vendeur qui n’est pas détenteur, par exemple un courtier, de négocier des titres. Grâce à la vente à découvert, la liquidité du titre devient effective, facilitant également des opérations de couverture.
Elle permet d’élargir la négociation d’un titre à des vendeurs qui n’en sont pas détendeurs en facilitant la liquidité de ce même titre.
Ce processus de vente empêche la formation des bulles spéculatives lorsque les titres passent à la hausse. Grâce à ce processus, le marché peut être informé des éventuelles fraudes ou manipulations comptables, lorsque l’information n’est pas parvenue aux oreilles des détenteurs du titre ou suspectée par le régulateur du marché. Pourtant, attirer l’attention sur les irrégularités peut pousser le régulateur à suspendre la cotation du titre dont il est question. Cela peut se faire aux dépens des spéculateurs ayant averti le marché. De nombreux spéculateurs se sont retrouvés pris dans cette situation qui s’est avérée assez pénible pour eux au final.

 

Les limites de la vente à découvert

Dans le milieu de la bourse, une panique crée un impact plus fort qu’une bulle spéculative. La vente à découvert peut devenir un facteur aggravant pendant une crise boursière. Si une institution financière chute en bourse, on peut assister dans certains cas au déclenchement d’un mouvement de panique, chez les professionnels, mais aussi chez les investisseurs. Dans ces cas-là, on assiste à des retraits massifs de liquidités.
La vente à découvert peut servir de support pour un abus de marché. Cela peut se faire par l’entremise d’un vendeur qui ne souhaite pas réellement faire aboutir la transaction, il influence négativement le cours de ce titre sur le marché, ainsi que l’acheteur. Une autre pratique existe sous le nom de « short and distort » qui consiste à répandre des rumeurs sur un titre vendu à découvert pour faire baisser son prix.

 

Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux préférés avec la barre à votre gauche.

Utilisez vous la vente à découvert lorsque vous investissez en bourse ? La vente à découvert vous fait-il peur ?

2 réponses

    1. Bonjour Michel,

      La vente à découvert est plus dangereuse que la vente d’une plus value mais il faut savoir profiter des baisses aussi.

      Il faut bien se former à cette variante du trading pour pouvoir l’utiliser à son avantage.

      Merci de ton commentaire.

      A Bientôt

      Romaric

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge

Découvrez les meilleurs livres sur l'indépendance financière

x