Viager : est ce une bonne idée d’acheter par ce moyen ?

viager

Suspension des pensions, difficultés d’avoir recours aux régimes additionnels, tout ceci conduit de nombreuses personnes à appréhender la retraite avec circonspection, mais aussi plus de questions et d’angoisses. Il est donc primordial pour de nombreux propriétaires d’anticiper cette échéance tout en résolvant d’autres préoccupations économiques en faisant recours au viager. En fait, le viager, qu’est que c’est au juste ?

 

 

Que signifie le viager ?

L’expression viager tire son origine du terme « viage », un vieux mot français qui signifiait « temps de vie ». En d’autres termes, ce mot fait allusion à une incertitude, un aléa qui ne peut être géré que par les circonstances de la vie et dont nous n’avons aucun pouvoir sur son aboutissement.
Le viager est un mode de vente immobilier dont le propriétaire transfert un bien à un tiers en compensation d’une partie de la valeur d’un bien au moment de la signature (qu’on appelle le bouquet) et d’un revenu annuel régulier à vie au vendeur jusqu’à son décès. Ce type d’investissement immobilier repose sur un aléa : la durée de vie du vendeur. Cependant, il est régi par la loi en France et pour qu’il soit valable, l’aléa doit véritablement exister. En effet, dans le cas où le vendeur est très malade et mourant, cette vente sera nulle. Dans la plupart des cas, le vendeur occupe le bien qu’il a mis en vente pendant toute la durée du viager.

 

Le viager est un mode de vente attrayant pour les deux parties

Le viager présente un certain nombre d’avantages tant pour les vendeurs que pour les acheteurs. Dans les régions comme l’île de France et la Côte d’Azur, le pourcentage de vente en viager a connu une augmentation significative amenant des agences immobilières à se spécialiser sur ce créneau de marché immobilier.
Pour le vendeur, ce mode de vente lui permet d’occuper toujours la propriété tout en ayant un revenu régulier pour assurer sa retraite. De plus, la rente provenant de la vente peut bénéficier d’un abattement fiscal de 30 à 70 % en fonction de l’âge du vendeur. On remarque que les personnes qui y ont recours sont des citoyens âgés d’au moins 70 ans, ce qui leur permet d’éviter d’être dépendant vis-à-vis de leurs proches et de vivre convenablement grâce au complément de revenus du viager.
Pour les acquéreurs, il constitue un moyen d’investir dans un bien immobilier en espérant une bonne affaire qui leur reviendra à un prix plus intéressant que s’il s’agissait d’un achat direct.

 

Vendre en viager peut constituer un risqué

La vente en viager est comme un jeu pour l’acquéreur qui fait le pari de réaliser un bon investissement. Dans le cas où les échéances sont plus longues et qu’il paye plus cher, cela fait partie du jeu puisqu’il aura toujours son bien immobilier or, le vendeur n’entre pas dans cette perspective. C’est l’une des raisons pour lesquelles le notaire déconseille parfois au vendeur d’y faire recours.
Dans le cas où c’est plutôt l’acquéreur qui décède, l’obligation de poursuivre le paiement du viager est transmise aux héritiers. Par contre, ces héritiers peuvent être en insolvabilité ou pire être dans une situation de surendettement. Aussi, dans le cas où l’acheteur lui-même est en surendettement et ne peut plus assurer régulièrement les paiements, la garantie hypothécaire dont bénéficie le vendeur n’est pas toujours suffisante. De plus, une procédure du surendettement de la part de l’acquéreur place le vendeur dans la liste des créanciers au même titre qu’un banquier.

 

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Avez-vous déjà eu à effectuer une opération de vente ou d’achat en viager ? Pensez-vous que ce soit une bonne affaire pour les deux parties ?

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